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Le mot du Doyen Nelidoff - juin 2020

En cette fin d’année universitaire, exceptionnelle à tous égards, il faut saluer les efforts remarquables de l’ensemble des personnels, tous statuts confondus, qui ont œuvré et œuvrent dans notre Université et notre Faculté, pour faire face, avec et pour les étudiants, à la situation que nous connaissons depuis la mi-mars.

L’année était déjà particulièrement chargée avec la réorganisation des scolarités, la procédure d’accréditation qui revient tous les cinq ans, la double procédure d’admission dans le cycle Master (M1 et M2 cette année), avec un afflux considérable de candidatures, les commissions Parcoursup…


La crise sanitaire nous a contraint, en urgence, à mettre en place une continuité pédagogique pour terminer les semestres pairs, à imaginer aussi de nouvelles modalités relatives aux examens, modalités certes allégées mais sans effet de dégradation des diplômes. Grâce à la mobilisation de tous, les examens se déroulent actuellement, sans incidents majeurs. Ce sont des examens en ligne qui s’ajoutent au contrôle continu lorsqu’il existe. Notre institution a su s’adapter grâce à l’implication de tous et je veux remercier à la fois les enseignants-chercheurs, les personnels des scolarités, l’équipe TICEA.


C’est grâce à l’entraide et à la solidarité entre tous que nous avons pu trouver des solutions pas trop mauvaises même si elles ne sont pas parfaites.


Il faudra faire le bilan de ces longues semaines et en tirer des conséquences pour l’avenir : la place du contrôle continu, les innovations pédagogiques, l’harmonisation des pratiques, les relations entre pédagogie et administration…


Il nous faut, dès maintenant, préparer la rentrée prochaine en espérant que la situation sanitaire continue à s’améliorer et que nous puissions reprendre les cours magistraux et les travaux dirigés normalement. Pour nous juristes, en effet, rien ne remplacera les cours en présentiel. Les outils numériques sont des compléments utiles mais ils doivent rester des compléments. Bien entendu, les impératifs de santé publique sont prioritaires et il faut rester prudents, en imaginant des solutions alternatives pour ne pas être pris au dépourvu, si le virus venait à se réactiver, à tout moment de l’année. Mais, si les conditions sanitaires le permettent, nous aspirons tous à reprendre les cours normalement, dans le respect de la liberté pédagogique des collègues. Même chose pour les activités liées à la recherche. Il n’est donc pas question de basculer dans une Université purement numérique. L’Université est, par définition, un monde ouvert, un lieu d’échanges et un vecteur important de la vie sociale, ce qui suppose la relation.


La conférence des Doyens des Facultés de Droit et Science politique qui s’est tenue (à distance) ces derniers jours, a rappelé, à juste titre, ce principe. L’enjeu est, ni plus, ni moins, celui du respect de l’identité des juristes.

Philippe Nélidoff, Doyen de la Faculté de Droit et Science politique

 

 



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