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Le mot du Doyen Nelidoff -novembre 2021
Lorsqu’on compare la situation sanitaire actuelle à celle de l’an dernier, on se rend compte que, bien que le retour à la normale ne soit pas encore pleinement réalisé et alors que subsiste la crainte d’une résurgence de la pandémie, des progrès importants ont été enregistrés. Grâce au vaccin et à la discipline qui a été observée, nous avons pu reprendre l’ensemble ou presque de nos activités en présentiel depuis la rentrée du mois de septembre.
Ainsi les cours magistraux et les travaux dirigés ont pu être donnés dans des conditions bien meilleures que l’an passé et les colloques universitaires très nombreux en ce moment ont pu également être à nouveau organisés.
Il faut s’en réjouir profondément pour l’ensemble de la communauté universitaire que nous formons.
La réflexion se poursuit sur l’avenir du site universitaire toulousain. Nous restons vigilants et actifs sur les questions de diplomation, de gouvernance, de liberté universitaire quant à l’organisation de nos formations juridiques et de nos activités de recherche. La question du doctorat nous a beaucoup occupés, à juste titre, car c’est le grade le plus élevé du cursus universitaire et il se situe à la croisée des questions de formation et de recherche. Les trois Ecoles doctorales de notre Université ont tissé entre elles des liens plus étroits que par le passé et ont su adopter des positions fermes et communes quant au maintien des spécificités de nos doctorats en droit, en économie et en gestion.
La réflexion sur l’évolution de notre Faculté de droit et science politique vers une Ecole de droit de l’article L713-9 du Code de l’éducation bat son plein. De nombreuses réunions ont été organisées pour associer le plus possible de collègues à la réflexion, sans oublier les élus étudiants, les personnels de l’administration, les personnalités extérieures qui s’intéressent aussi à notre avenir. L’objectif est double : donner à notre Faculté plus d’autonomie et d’agilité dans son pilotage et dans l’organisation de son offre de formation et de sa recherche mais aussi renforcer la structuration de notre Faculté dans la cadre de l’évolution du site universitaire toulousain.
La réforme du cycle Master se poursuit avec la mise en place pour la prochaine campagne de recrutement d’une plateforme nationale qui est en cours d’élaboration, sur le modèle de Parcoursup. Nous suivons de près ce dossier en espérant que cela facilite pour nos étudiants la recherche et l’obtention d’une inscription en Master et pour nos collègues le travail très important qu’il a fallu accomplir ces deux dernières années pour opérer les sélections nécessaires.
Je tiens à remercier tous ceux qui s’investissent sur ces importants chantiers qui vont orienter durablement les prochaines années universitaires.
Philippe Nélidoff, Doyen de la Faculté de Droit et science politique
