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Le mot du Doyen Nelidoff - mars 2022

Le renouvellement du Conseil de Faculté a eu lieu les 15 et 16 février. Pour la première fois, les opérations électorales étaient organisées à distance (système Légavote) et tout s’est bien passé.

Il faut se réjouir de la progression des taux de participation dans tous les collèges : plus de 90% dans les collèges A et B, plus de 20% dans le collège étudiant de Licence (trois fois plus qu’en 2018) et plus de 10% dans celui des étudiants Master et doctorat.

Je voudrais renouveler mes remerciements aux membres sortants du Conseil de Faculté qui, depuis quatre ans, parfois beaucoup plus, se sont impliqués dans la vie de la Faculté et tout particulièrement durant la période de crise sanitaire que nous avons dû affronter ensemble ces deux dernières années.

Je souhaite la bienvenue aux nouveaux membres qui vont pouvoir s’investir au sein de ce Conseil dont l’importance est majeure dans la vie de notre Faculté, et tout particulièrement dans la période agitée mais passionnante que nous connaissons actuellement.

Nous avons en effet appris la semaine dernière que le MESRI avait décidé de donner à TSE le statut de Grand Etablissement, ce qui, si la décision est confirmée par un décret en Conseil d’Etat, entraine logiquement, à l’horizon évoqué du 1er janvier 2023, la sortie de TSE de notre Université puisqu’elle acquiert la personnalité morale qui lui confère une autonomie dans tous les domaines : scientifique, pédagogique, administratif et financier. Même si des collaborations resteront possibles (Double Licence Droit/Economie, Masters…), cette évolution fragilise notre université alors que nous constituons depuis plusieurs décennies un ensemble cohérent entre le droit, l’économie et la gestion. Nul ne peut objectivement contester que TSE a apporté à notre université un rayonnement international et scientifique de premier plan.

Il va falloir trouver un chemin pour stabiliser notre université autour de ses composantes actuelles et de ses organes centraux qui se trouvent percutés, d’une manière inédite, par ce changement institutionnel.

Dans la perspective de création d’une Université de Toulouse (UT), il est vital de faire monter en puissance notre Faculté en lui donnant le statut d’Ecole de droit relevant de l’article L713-9 du Code de l’Education qui lui donnera plus d’autonomie et d’agilité dans un paysage universitaire très complexe.

En cette période « historique », j’appelle les juristes au rassemblement pour relever ensemble les défis majeurs qui sont aujourd’hui devant nous !

Philippe Nélidoff, Doyen de la Faculté de Droit et science politique



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