Après presque deux mois de fermeture, en raison de la crise sanitaire que nous avons subie, l’Université a ré-ouvert ses portes, de manière partielle et progressive depuis le 11 mai.
Je vous espère tous et toutes en bonne santé, ainsi que vos proches en attendant le plaisir de vous revoir prochainement, lorsque cela sera à nouveau possible.
Les épreuves qui ont été les nôtres (et le sont encore) nous révèlent l’importance des relations humaines et nous font prendre conscience combien nous sommes tous et toutes interdépendants. C’est vrai de manière générale. C’est vrai pour la communauté universitaire que nous formons, qui est, avant tout, une communauté humaine où l’on doit se soucier les uns des autres.
Les semaines que nous venons de vivre ont été éprouvantes pour tout le monde. Le confinement a généré beaucoup de stress et nous a tous perturbés, à des degrés divers. Du point de vue universitaire, il a fallu assurer la continuité pédagogique, alors que les enseignements n’étaient terminés, ajuster les stages, organiser les examens d’une manière nouvelle, en tenant compte davantage du contrôle continu lorsque cela était possible et imaginer des examens en ligne, ce qui est pour nous radicalement nouveau.
Durant toute cette période (et tel est le cas encore maintenant) où il a fallu gérer l’incertitude, des réunions de crise ont été organisées en visio-conférence, tant au niveau de notre Université que de la Faculté. Chaque semaine, j’ai ainsi réuni l’équipe des assesseurs, les responsables pédagogiques de Licence, les responsables des pôles scolarité Licence et Master et leurs adjointes de manière à organiser, dans un contexte compliqué pour tout le monde les modalités nouvelles des examens. Je voudrais les remercier pour leur soutien et leur implication au service de notre Faculté.
En même temps, il a fallu faire face au dépôt des candidatures et aux modalités de leur traitement dans le cadre de la procédure d’accès en Master (1 et 2 cette année) et continuer la procédure d’accréditation. Tout cela va nous conduire jusqu’à l’été, en espérant que nous allons passer toutes ces étapes.
Nous participons également –et les juristes y sont très présents- aux groupes de travail coordonnés par M. Stéphane Grégoir, Doyen de TSE, chargé par notre présidente de réfléchir à la mise en place de nouvelles modalités pédagogiques, dans le cas où nous ne pourrions pas reprendre les cours magistraux et les travaux dirigés normalement à la rentrée de septembre. Il s’agit ici d’anticiper ce type de situation et de ne pas être pris au dépourvu mais nous espérons tous que les enseignements et les activités liées à la recherche pourront reprendre normalement à la rentrée. Bon courage à tous et à toutes !
Philippe Nélidoff, Doyen de la Faculté de Droit et Science politique
